KUKU

B&B-COVER-1400X1400-RGB�KUKU-Aziyade  Dossou L’homme a une vraie voix, basse, profonde, chaude. Sa musique alterne titres poignants (If There is a heaven) et titres chauds, groovy, parfaits pour la danse ou la fête (Owo).

Apparemment, KUKU aime le travail soigné. C’est évident de sa pochette (il a une formation de graphiste) à la production de l’album. Il faut dire que le monsieur s’est bien entouré puisque Tony Allen et Cyril Atef sont à ses côtés, pour ne citer qu’eux. Voilà pourquoi les rythmiques sont réglées comme un métronome, imparables. Comment ? Cyril Atef ? Mais si, membre de Bumcello qui, dans les années 1990, a joué avec presque tout le monde dans la « world music » de Cheb Mami à Aswad en passant par Princesse Erika. Pour Tony Allen, c’est .

kuku

KUKU n’oublie jamais ses origines ni la musique africaine traditionnelle mais les choix de production, les mélodies, n’en font pas un artiste du ghetto. Sa musique est accessible à tous. La présence de Mongezi Ntaka, producteur qui a déjà oeuvré avec Hugh Masekela et Lucky Dube, entre autres, est sûrement pour beaucoup dans cette qualité de son.

Côté textes, le monsieur est très engagé. Il se lève contre les politiques et autorités oppressives et s’interroge sur l’éthique et la religion.

KUKU ajoute une pierre à la richesse de la musique nigériane qui depuis les années 60 ne s’est jamais démenti.

KUKU Ballads & Blasphemy (2015, Buda)**

Genre : World music (Afrique)

Sortie : Juin 2015.

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