The Jacksons

[jwplayer mediaid= »22318″]Aux Etats-Unis, la ville de Gary, dans l’Indiana, est célèbre pour une raison : la famille Jackson a grandi là.

En effet, les neuf enfants de Joseph Jackson et de Katherine Scruce, célèbres dans le monde entier à la fin du 20eme siècle, font leurs premiers pas à Gary. Ils seront ensuite très prolifiques dans le milieu artistique. Les neuf frères et sœurs reçoivent une éducation qui les destine à une carrière dans la musique.

Maureen Reilette « Rebbie » (29/05/1950), Sigmund Esco « Jackie » (04/05/1951), Toriano Adaryal « Tito » (15/10/1953), Jermaine La Jaune (11/12/1954), Latoya Yvonne (16/05/1956), Marlon David (12/03/1957), Michael Joseph (29/08/1958), Steven Randall « Randy » (19/10/1961) et Janet Dameta (16/05/1966) auront tous des parcours dans le showbusiness, avec des réussites différentes.

Tout commence au début des années 1960 par un trio comprenant Jackie, Tito et Jermaine. En 1964, Marlon et Michael rejoignent leurs frères. Le quintet se fait connaître localement sous le nom « Ripples » qui deviendra « The Jackson Brothers » puis « Jackson 5 ». Le groupe remporte des concours locaux et se produit au « Mr Lucky », une discothèque de Gary.

En 1968, « Bad Boy » est leur première chanson à sortir en vynil sur le label « Steeltown » de Gary. Succès mineur mais qui leur permet d’être embauchés au club « Regal » de Chicago puis à l’ »Apollo » de New-York, la mecque. Ensuite, ils partent en tournée dans des salles de l’Est et du midwest américain. Un soir, la chanteuse Gladys Knight et le chanteur Bobby Taylor, artistes du label « Motown », les repèrent sur scène et en parlent immédiatement à Berry Gordy…

 Berry Gordy

Le 11 mars 1969, le patron de « Motown » leur offre un contrat. Il installe les frères et leur père à Los Angeles où « Motown » prévoit de s’installer rapidement. Les frères sont logés dans de petits hôtels assez minables sauf Michael qui est logé chez Diana Ross. Plus tard, celle-ci passera pour la personne qui a découvert la famille Jackson, à tort. Et sa relation avec Michael mènera au titre « Dirty Diana » (BAD, 1988)…

En octobre, « I Want You Back », leur premier single « Motown » est commercialisé : N°1 du top R&B, N°1 du top pop. La voix de Michael, souple et déjà très mature pour un enfant de 11 ans, joue un rôle important dans ce succès fulgurant. Les chansons « ABC » et « The Love You Save » sortent en 1970 avec le même succès. N°1 des deux classements. Désormais, les frères sont des stars internationales.

Tout en continuant à gérer la carrière des « Jackson 5 », le label « Motown » sort des albums solo de Jackie, Jermaine et Michael. En 1971, Michael entre à la 4eme place des deux tops avec « Got To Be There ». Jermaine sera N°3 des ventes R&B et N°9 au top pop avec la chanson « Daddy’s Home » (reprise d’un classic doo-wop). Concernant Jackie et son album de 1972, aucun single, aucun succès. Désolé !

1975 est une année de changements. Rebbie, La Toya, Randy et Janet deviennent membres du groupe familial sur scène. Désormais, les Jackson 5 se nomment « the Jackson 5 Revue ».

Avides de davantage d’indépendance artistique et soucieux de se libérer de l’emprise de Berry Gordy, les frères signent avec « Epic » en 1976, à l’exception de Jermaine. Quand on est marié à Hazel, fille de Berry, depuis 1973, on ne quitte pas Motown. Jermaine continue en solo chez « Motown ». Randy prend la place. Encore un détail : le nom « Jackson 5 » appartient à Gordy. Les Jackson 5 deviennent « The Jacksons ».

 Quincy Jones

Chez « Epic », la famille travaille sur deux albums avec les stars de la production Kenny Gamble et Leon Huff (« The Jacksons »-1976, « Goin’ Places »-1977). Ensuite, elle s’auto-produit pour le « Destiny » de 1978 et le « Triumph » de 1980. Mais l’aventure prend fin. En 1979, Michael enregistre « Off the Wall » avec Quincy Jones. « Thriller » suivra en 1982. Sans lui, la famille aura beaucoup de mal à continuer avec le même succès. En fait, ils ne s’en remettront jamais.

Deux albums suivront : « Victory » en 1984 avec Mick Jagger et Michael en studio mais pas sur scène. N°4 au top album quand même. Puis il y aura « 2300 Jackson Street » en 1989. Le single « Nothing (that compares 2 U) » sera N°4 du top R&B. Même la présence du magicien de la production Kenneth « Babyface » Edmonds n’évite pas le naufrage.

Entre temps, la sœur Janet s’est lancée en solo avec une insolente réussite. Grâce au duo de producteurs Jam & Lewis, son album « Control » de 1986 est un succès mondial qui fait d’elle une star.

En dehors de ces deux là, seul Jermaine aura un peu de succès. Son « Let’s Get Serious » de 1980 produit par Stevie Wonder (artiste Motown) et son « Don’t Take It Personal » de 1989 entreront dans le top 5 singles. Pour les autres, comment dire ? Rien, c’est mieux.

Finalement, les Jackson 5 ont été le premier « boys band » de l’histoire de la musique et une des plus belles réussites du label « Motown ». La formation familiale aura été un superbe tremplin pour Michael. Leur carrière aura duré 20 ans et laisse de formidables classiques repris de nombreuses fois et par plusieurs générations.

Discographie Selective

ABC (1970, Motown)*** Acheter

 3rd album (1970, Motown)*** Acheter

 Goin’ Back To Indiana (1971, Motown)*** Acheter

 Dancing Machine (1974, Motown)*** Acheter

 Destiny (1978, Epic)*** Acheter

 Triumph (1980, Epic)*** Acheter

 Live (1981, Epic)*** Acheter

 Victory (1984, Epic)** Acheter

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