Un siècle en arrière, le monde vivait le « temps de la reconstruction ». Instabilité politique rimait avec forte croissance et le monde de la culture était en ébullition.
Les années 1920 seront désignées d’ « années folles » par les historiens. « Années folles » qui finiront en « crach » boursier aux conséquences dévastatrices à court et long terme.
Les années 2020 ont débuté par un coup d’arrêt brutal de…tout ! Une pandémie imprévue et imprévisible dans une période de transition qui mènera probablement à un changement de monde. C’est déjà le cas en fait. Dans ce contexte, comme souvent, les artistes réagissent en marge de la politique. L’année 2021 s’ouvrait avec un optimiste et joyeux « How Beautiful You Are » de Tashan. Elle se termine avec un somptueux mais inquiétant « Where’s The Love » de Curtis Harding. On peut se poser la question. Entre les deux, une multitude de nouveaux venus, preuve d’une scène musicale dont la richesse et l’inspiration restent importantes. Tant mieux dans ce contexte absurde et en totale perte de sens. En pleine crise énergétique, la leur est une bénédiction. Bonne écoute et en avant pour 2022 !
Tashan « How Beautiful You Are » (janvier) Acheter
Stephane Edouard « Xol Naleu » (janvier) Acheter
Celeste « Strange » (février) Acheter
Common « A Beautiful Revolution » (février) Acheter
Swakhile « Tired » (avril) * Acheter
Jorja Smith « Weekend » (Mai) Acheter
Hiatus Koiyate « Get Sun » (juin) Acheter
Lady Blackbird « Five Feet Tall » (septembre) Acheter
Soja « Fall Like Rain » (Septembre) Acheter
Chlorine Free « Minicocotte » (octobre) Acheter
Kaytranada « payforhaïti » featuring Mach-Hommy (novembre)* Acheter
Curtis Harding « Where’s The Love » (décembre) Acheter