Cet anglais a donné un nouveau souffle à la soul britannique à la fin des années 80. Doté d’une voix aussi exceptionnelle que son inspiration, il a marqué les esprits avec deux albums.
Dans les années 1980, l’Angleterre nous avait déjà donné de belles relèves à la musique soul américaine, avec « Loose Ends » notamment.
A la fin des années 80 et au début des années 90, c’est le courant « acid-jazz » qui permet l’émergence d’une nouvelle école. A la différence des Brand New Heavies, Galliano ou Urban Species, Geoffrey Williams ne s’inscrit dans aucun courant. Sa musique est soul, funk, pop avec parfois des éléments électroniques. Sa force réside dans la voix.
Né à Londres en 1963, ce chanteur et producteur a commencé sa carrière à l’âge de seize ans. En 1983, il devient chanteur du groupe « Caleche », très populaire en Ecosse.
En 1987, il sort un premier opus solo intitulé « Heroes, Spies & Gypsies » chez Polygram. Il signe ensuite avec Warner pour « Prisoner Of Love » qui voit le jour en 1989 grâce au producteur Chuckii Booker. Dans le même temps, il produit la chanteuse Dusty Springfield.
En 1996, après une incursion dans le milieu de la « house Music », pas sa meilleure idée, il offre à son public un troisième album : « The Drop », considéré en Angleterre comme une œuvre majeure dans l’histoire de la soul, à juste titre.
Discographie
Prisoner Of Love (1989, Atlantic)**
The Drop (1996, Hands On Records)***
Artistes du même genre ou de la même époque : Noël McKoy, McKoy Family, Omar, Shaun Escoffery.