L’ovni « FKA twigs ».

fka Dans l’ocean actuel de morosité musicale qui semble s’installer durablement, il est encore possible d’avoir de belles surprises. Celle-ci est de taille.

L’album de Tahliah Barnett ne ressemble à aucun autre. Electronique, influences R&B, des ambiances futuristes et une sensualité incroyable, c’est un peu tout ça « FKA twigs ». Le tout avec une inspiration rare, idem pour l’originalité.

Pour la conception, elle s’est entourée d’une floppée de producteurs dont le génial Paul Epworth. Ce dernier a réussi à impressionner Arthur Baker, ce n’est pas rien! A ses côtés, Dev Hynes et Emile Haynie dont la contribution à l’album « Recovery » d’Eminem leur ont rapporté un grammy. Leur présence explique la beauté du son et cette sensualité presque ésotérique particulièrement claire sur « Two Weeks ». Le titre « Pendulum » produit par Epworth est particulièrement réussi. Il insiste sur la douceur de la voix avec des nappes de claviers, des effets de studios et une production minimaliste. Sur « Numbers », on notera le côté asiatique des sons de claviers et une rythmique rescapée de l’ère « drum & bass ». L’ensemble est rempli de contre-temps qui donne une legereté surprenante. Un peu comme un film passant au ralenti où tout est suspendu.

La palette d’émotions est aussi large que celle des sonorités présentes sur l’album. La musique electronique entre dans une ère nouvelle avec FKA.

FKA Twigs « LP1 » (2014)***

 

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