Retour de Diana Krall

wallflower Trois ans après « Glad Rag Doll », la diva jazz est de retour.

Avec « Wallflower », Diana Krall revisite les chansons de son enfance. Comme beaucoup d’enfants du 20 eme siècle, elle a grandi avec la radio. Comme beaucoup d’enfants américains de son âge, elle a grandi avec le rock des années 70. Elle a choisi des titres qui ,sans être des classiques, traversent le temps sans une ride depuis plus de trente ans. On y retrouve les carpenters, Elton John et les eagles, entre autres. Elle reprend également un inédit de Paul McCartney (If I Take You Home Tonight), le « Wallflower » de Dylan, le « Feels Like Home » de Chantal Kreviazuk et le « Don’t Dream It’s Over » de Neil Finn, chanson de 1986 reprise de nombreuses fois ces trente dernières années.

Ses versions sont plutôt réussies grâce à des arrangements sophistiqués, à de l’elegance bien dosée et à des mélodies majestueuses. Elle prouve à quel point les titres originaux sont intemporels en les depoussierant un peu. David Foster est pour beaucoup dans cette réussite. Le producteur et arrangeur n’est pas un bleu, loin de là. Au sein du duo Foster & McElroy, il avait marqué les années 80 et 90 par son travail pour Mariah Carey, Lionel Richie, Earth Wind & Fire, Whitney Houston ou Tony Toni Toné, pour ne citer qu’eux.

Mais, après trois ans d’absence, on attendait des compositions originales plus que des reprises et c’est là que le bât blesse, surtout qu’elle a déjà pratiqué l’exercice des reprises auparavant.

Diana Krall Wallflower (2015, Verve)**

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