The Commodores

commodores Connus pour leurs chansons « Just To Be Close To You », « Easy », « Zoom » et « Brickhouse », pour n’en citer que quelques unes, The Commodores était un groupe phare du label « Motown ». A leur actif, sept chansons N°1 des ventes et plus de cinquante albums.                  SOUL  / FUNK

Le groupe dont tout les membres étaient originaires de Tuskegee en Alabama, USA, était le résultat d’une fusion entre deux formations : « The Mystics » et « The Jays ». Au départ, les Commodores chantent pour passer le temps et pour…Rencontrer des filles, enfin, pas seulement les rencontrer…C’est la seule ambition. Le nom est d’ailleurs choisi complètement au hasard. Le batteur Clyde Orange donne un dictionnaire au trompettiste William King et lui demande de choisir un nom au hasard. C’est « Commodores » qui sortira de cette loterie.

Le succès local est rapide et très vite les Commodores s’installent à New-York avec une résidence dans le club « Smalls Paradise ».

Leur tremplin sera d’être choisi comme groupe de première partie pour les « Jackson 5 ». Leur prestation abouti à la signature d’un contrat chez « Motown », temple pour tout musicien noir à cette époque. « Machine Gun » sera leur premier succès chez Motown. Suivront « I Feel Sanctified » et « Slippery When Wet ». Cette dernière sera N°1 des ventes. Les radios jouent beaucoup leur musique. Deux points forts : Leur funk est d’excellente qualité et la voix de Lionel Richie est unique.

lionel richie close up Lionel Richie

En septembre 1976, ils enregistrent « Just To Be Close To You », un slow langoureux qui plaît autant aux noirs qu’aux blancs. Résultat : N°1 des ventes R&B, N°7 des ventes pop. Mais le vrai succès grand public, large, arrive avec la chanson « Easy ». Le titre est différent, beaucoup plus pop. Direct N°1, il montre la voie à suivre pour les commodores désormais. C’est la trace que les Commodores laisseront dans l’histoire : Des ballades aussi langoureuses que celles de Lionel Richie plus tard en solo. Seule exception : Le sulfureux et très funk « Brickhouse », également un hymne de leur carrière. Les succès suivants seront « Three Times a Lady » et « Still », dernier titre enregistré avec Lionel Richie qui décide d’une carrière solo.

En 1981, il enregistre « Endless Love » avec Diana Ross, autre star Motown. Meilleur vente pendant neuf semaines consécutives. Un prélude à ce que va vivre Lionel Richie à partir de l’année suivante.

Il faut gérer le départ de Richie. Pas facile. Les Commodores recrutent le chanteur tenor J.D. Nicholas alors membre du groupe funk « Heatwave ». Avec lui, ils enregistrent une chanson écrite par Clyde Orange et qui sera le plus gros succès de leur carrière : « Nightshift ». Elle rend hommage à Marvin Gaye et Jackie Wilson, grandes figures soul du label Motown et marque l’année 1985. N°1 pendant quatre semaines et un « grammy » à la clef. Après ce succès, c’est la séparation avec Motown. Les Commodores signent avec « Polydor ». « Goin’ To The Bank » sera leur seul succès pour le label, leur dernier en fait.

Dans les années 1990, les Commodores se résument à trois membres. De nombreuses tournées, la création de leur propre label (Commodores Records) mais aucun succès commercial.

Discographie selective

commodores1 Machine Gun (1974, Motown)**

commodores2 Commodores (1977, Motown)***

commodores3 Natural High (1978, Motown)**

commodores5 Nightshift (1985, Motown)***

Artistes du même genre ou de la même époque : Rufus, Mandrill, Isley Brothers, The Jackson 5, Maze, Atlantic Starr, Lakeside, Earth Wind & Fire, Heatwave, Brick, Ohio Players.

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