Avec Make a Change, son nouvel album à paraître sur le label Dixiefrog, Blue Deal, le porte-drapeau emblématique du blues-rock allemand, fait un retour en force.
Des débuts à Make a Change
L’histoire de Blue Deal trouve ses racines dès les années 90. A l’époque Joe Fischer (le leader du groupe) œuvre avec pas mal de succès au sein du Cadillac Blues Band, un groupe qui connaîtra son heure de gloire sur les scènes européennes et américaines. Les influences sont claires et assumées (Deep Purple, ZZ Top, Bad Company…) sans jamais verser dans le plagiat. Une « touche Blue Deal » évidente explique désormais pourquoi le groupe est aujourd’hui la référence du blues en Allemagne, avec le potentiel de conquérir le reste de l’Europe… et du monde.
Un an après avoir été révélé avec leur second album Can’t Kill Me Twice, les quatre musiciens Joe Fisher (Chant – Claviers – Cigar Box), Tom Vela (Guitare – Chœurs), Jürgen Schneckenburger (Batterie) et Willi Macht (Basse – Choeurs) dévoilent Make A Change, un album ardent et inspiré, porté par une section rythmique implacable et le talent incandescent du guitariste Tom Vela.
Make a Change
En onze titre, Blue Deal prouve qu’il est entré par la grande porte dans la cour des géants du blues rock et qu’il n’est pas prêt d’en sortir. En témoigne le clip de Make A Change, morceau phare de l’album. Avec la sortie de son troisième album, Blue Deal entre définitivement dans la cour des grands. Le quatuor allemand livre ici un manifeste parfait du blues-rock, réunissant tous les ingrédients qui font la beauté du genre. Une production et une interprétation impeccables, mettant en valeur des compositions dont le potentiel de succès saute immédiatement aux yeux.
Après Holy Ground (2022) et Can’t Kill Me Twice (2024), Make A Change s’inscrit dans cette même dynamique bonifiant à la perfection tout le savoir-faire du groupe. Il n’y a besoin que d’écouter le triptyque en ouverture du disque pour s’en persuader. C’est puissant (Bad Boogie Woman), émouvant (Easy To Hurt), addictif (Another Reason). Le reste de l’album est évidemment à l’avenant, que le propos soit « Purple-esque » (Make a Change), engagé (Get It Done), slow-blues (Greenland Shark) ou à la limite du funk (Two Hearts). Autant de preuves irréfutables que Blue Deal est un groupe incontournable de la scène blues rock actuelle.