George Duke : Hommage.

duke George Duke était un pianiste et clavieriste, producteur, arrangeur et compositeur de grand talent. Il a connu la réussite dans le jazz mais également dans la pop.

Il avait grandi en Californie. Dès l’université, il joue avec des groupes jazz. Ses premières influences seront Miles Davis, Les McCann et Cal Tjader. Ils joueront tous un rôle majeur dans sa façon de concevoir la musique. Après l’université, direction le conservatoire de musique où il apprend le trombone, la composition et la contrebasse. En 1967, il a son diplôme en poche et prend la direction de San Francisco. Là, il joue au « Half Note » avec un certain Al Jarreau, son plus proche ami. Le groupe jouera avec Sonny Rollins et Dexter Gordon.

Ses premiers enregistrements auront lieu sous le nom « The George Duke quartet ». En 1969, il entend un album de Jean-Luc Ponty, violoniste français. Ils travaillent ensemble. Ce sera le « The Jean-Luc Ponty Experience with the George Duke trio ». C’est cette collaboration qui attire l’attention de Franck Zappa et de Cannonball Adderley. Il est alors invité sur l’album « Mothers Of Invention » de Zappa et passe les années 1969 et 1970 avec lui. Il reviendra vers Zappa entre 1973 et 1975. 1971 et 1972 seront celles de son travail avec Adderley.

En 1975, il joue avec Sonny Rollins et devient leader d’un groupe avec le batteur Billy Cobham. Durant ces années, il enregistre six albums, aujourd’hui des classiques des courants jazz et jazz / funk. 1975 est également celle du contrat avec CBS. En 1976, comme il aimera le faire tout au long de sa carrière, il scandalise les puristes de jazz en incorporant du disco, du funk et de la soul à son jazz.

1978, année du succès à grande echelle. Son album « Reach For It » connaît un succès mondial et se classe dans les meilleures ventes pop. Il en sera de même pour « Follow The Rainbow » et « Brazilian Love Affair » l’année suivante.

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A la fin des années 70, sa carrière solo est une réussite populaire. Il devient un producteur recherché et travaille pour le brésilien Raul De Souza, Dee Dee Bridgewater et pour le groupe A Taste Of Honey dont la chanson « Sukiyaki » sera un succès populaire. Il enchaîne les compositions pour Jeffrey Osbourne et Deniece Williams. Dans les années 80, il est encore plus prolifique à la production. On le retrouve producteur aux côtés des Pointer Sisters, de Barry Manilow, Smokey Robinson, George Howard, Take 6, Najee et d’autres. Au début des années 90, il aide Eugene Wilde à relancer sa carrière et lance la chanteuse jazz Rachelle Ferrell, entre autres.

En solo, il marque les années 80 grâce au duo formé avec le bassiste Stanley Clarke. Le « Clarke / Duke project » marque la decennie. Il enregistre aussi « Thief In The Night », « Night After Night » et un album éponyme. Sa musique n’est plus confinée aux frontières jazz depuis longtemps. Il entre même dans le reseau des clubs.

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Les années 90 débutent par le troisième et dernier opus « Clarke / Duke Project ». Ensuite, il signe avec Warner pour « Snapshot » commercialisé en 1993. La chanson « No Rhyme No Reason », interprétée par Rachelle Ferrell remporte un franc succès.

1995, effet de surprise : L’album « The Muir Woods Suite » est purement jazz. Enregistré au festival de Montreux, il est enregistré avec Stanley Clarke, Chester Thompson (batterie) et Paulinho Da Costa (percussions) avec un orchestre symphonique. Histoire de remettre les points sur les i avec les critiques de jazz!

En 1996, « Illusions » suit avec des invités comme James Ingram, Marvin Winans, Everette Harp et la fidèle Rachelle Ferrell, entre autres.Les années 2000 seront plus compliquées pour lui. Il devient avant tout musicien de studio pour d’autres. On l’entend avec Christian McBride par exemple. Il continue les enregistrements jazz et funk mais le succès n’est plus là. La leucemie a raison de lui à l’âge de 67 ans. Il décède à l’hopital de Los Angeles le 5 août 2013.

Artistes du même genre ou de la même époque : Stanley Clarke, Chick Corea, David Sanborn, Joe Sample, Alex Bugnon, Roy Ayers, Al Jarreau, George Benson, Bob James, Fourplay.

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