« Fania All Stars ». Le nom rime avec grandeur de la salsa. Dans les années 70, ce courant musical connaît un essor mondial grâce à ce collectif composé d’immigrés cubains réfugiés à New-York.
La Fania se fait connaître grâce à des concerts gigantesques organisés dans la rue ou dans des stades. En son sein, on trouvait les grandes stars du genre comme Ray Barretto, Willie Colon, Johnny Pacheco, Tito Puente, Celia Cruz, Ruben Blades ou Eddie Palmieri. Leur succès couvrira les décennies 70, 80 et 90.
Ray Barretto « Acid »
Leurs enregistrements étaient le reflet de leurs concerts : De longs titres qui laissaient de la place à des solos mémorables.
Leur histoire débute en 1964 lorsque Johnny Pacheco et l’avocat Jerry Masucci créent le label « Fania ». Les albums de Ray Barretto, Willie Colon, Joe Bataan et de Pacheco rencontrent un tel succès dans la communauté cubaine new-yorkaise que Masucci décide d’organiser un immense concert au « Red Garter » de New-York. Les deux premiers albums de la Fania seront des enregistrements de ces premiers concerts.
Ensuite, leur succès franchira les limites de New-York. Le collectif rencontre le même succès dans toute l’Amérique Du Nord mais également au Panama et à Porto Rico. Leurs concerts rassemblent en moyenne 40000 personnes. Enorme pour l’époque et pour de la salsa. Puis ce sera au tour du contient africain d’être pris par la vague Fania. On les entend avant le combat de boxe historique entre Muhammad Ali et George Foreman organisé au Zaïre. Un formidable tremplin international.
A la fin des années 70, la Fania a déjà enregistré quatre albums pour Columbia. Mais le son « live » des albums des débuts qui laissait une large place aux improvisations a été remplacé par un travail de studio mettant l’accent sur la qualité de la production. Bref! Un son plus propre et plus aseptisé. Dans le même temps, le jazz fusionne avec la salsa et la Fania s’attache les services de Bob James, David Sanborn et Hubert Laws, entre autres.
Le succès connaitra un déclin dans les années 80 parce que la musique salsa se diversifie de plus en plus et parce que le merengue fait une entrée fracassante dans le paysage. Mais le succès individuel de ses membres sera encore plus fort. Ruben Blades entamera une carrière à succès dans le cinéma. La Fania a réussi le pari peu évident à l’époque de rendre la salsa populaire à un très large public multicoloré et multi-ethnique. Dans les années 80 et 90, leur musique sera baptisé « latin-jazz ». En 1994, le groupe fêtait les 30 ans de carrière. Son influence sur les générations suivantes et sur la popularité croissante de la salsa est majeur.
Cette compilation rassemble les plus grands titres du groupe. Indispensable pour tout amateur de salsa.
« Bamboleo »
Si vous souhaitez aller plus loin dans votre connaissance de ce groupe, voici leurs albums indispensables.
Les INDISPENSABLES
« Live At The Red Garter » Vol.1
« Live At The Yankee Stadium Vol.1 »
For Our English Friends
The flagship act for Fania Records, the Fania All-Stars popularized New York salsa during the 1970s by organizing concerts at larger and larger venues (from the Red Garter in Greenwich Village all the way to Yankee Stadium in the Bronx) that spotlighted not only the label’s but the salsa world’s biggest stars — Ray Barretto, Willie Colón, Johnny Pacheco, Rubén Blades, Hector Lavoe, Ismael Miranda, Cheo Feliciano, Bobby Cruz, Pete « El Conde » Rodriguez, and special guests like Tito Puente, Celia Cruz, and Eddie Palmieri. LPs by the collective were usually recorded live and featured long jams with plenty of space for solos for each of the salsa heroes on-stage at the time.
Fania Records was formed in March 1964 by Johnny Pacheco and lawyer Jerry Masucci. Originally just a tiny independent, the label was distributed to local stores out of the trunk of Pacheco‘s car. By 1967, Masucci‘s intrepid management had begun to pay dividends. After LPs by Ray Barretto, Willie Colón, Joe Bataan, and Pacheco himself became popular within the New York salsa community, Masucci promoted a jam-session concert at the Red Garter. the Fania All-Stars‘ first two LPs, Live at the Red Garter, Vols. 1-2, were recorded that night, with guests including Tito Puente and Eddie Palmieri. After sales proved slow outside New York, Masucci envisioned putting on another live show and filming the results. After negotiations to book the Fillmore East broke down, the Fania All-Stars appeared at the Cheetah in midtown Manhattan on August 26, 1971. Fans packed the club to more than twice capacity, and another pair of live LPs (Live at the Cheetah) followed. One year later, the results also appeared in the salsa documentary Our Latin Thing (Nuestra Cosa), along with interviews and footage from Spanish Harlem.
The Fania All Starsplayed sell-out shows across North America, from Puerto Rico and Panama to Chicago. Then, on August 24, 1973, the salsa wave crested with the group’s performance at New York’s Yankee Stadium in front of 44,000 fans. In 1974, the group traveled to Zaire and performed before the Rumble in the Jungle, the notorious heavyweight title fight between Muhammad Ali and George Foreman .
By the end of the ’70s, the Fania All-Stars recorded four LPs for Columbia. For better or worse, the loose improvisational feel of their early live recordings had been sacrificed for a slick, studio-bound effect that placed emphasis on producers and engineers as well as high-profile guest slots from jazz fusion names like Bob James, David Sanborn, Maynard Ferguson, and Hubert Laws. the Fania All-Stars recorded eight studio albums during the 1980s, gradually moving from the overly polished sound of the late ’70s to a more organic Latin jazz. In 1994, the group celebrated the 30th anniversary of Fania Records with live dates in San Juan, Miami, and New York. the Fania All-Stars continued to perform occasionally during the rest of the ’90s.