Après un premier album remarqué, Leo Courbot revient avec « Passion At A Distance ». Neuf titres entre funk et rock, acoustiques dans lesquels le musicien belge joue avec quelques références.
Le petit personnel
Sur ce nouvel opus, Leo Courbot s’est entouré d’une incroyable équipe de batteurs dont il admire le talent et le parcours. Michael Bland qui a joué avec Prince bien sûr mais aussi avec George Benson est de la fête. Gene Lake (Meshell Ndegeocello, D’angelo, Maxwell), Stephane Galland (Joe Zawinul) et Pat Dorcean (Zap Mama, Jef Lee Johnson) sont aussi venus jouer des baguettes. Résultat un album funk-rock entre la F.F.F., Sinclair, Hendrix et Prince.
Le contenu
Neuf titres donc qui mèneront les fans de funk de longue date vers des références comme Slapbak par exemple. Du funk mais aussi du blues et du rock. Côté textes, l’artiste a choisi de suivre un concept tournant autour du cosmique et du quantique. Le vocabulaire utilisé décrit les distances infimes et infinies où se jouent le désir, les plaisirs et les peines amoureuses.
L’esthétique
La musique de l’album est illustrée par une superbe pochette signée Philippe Caza, dessinateur pionnier de la Science-fiction des années 1970 au même titre que Moebius, dans les B.D. des Humanoïdes Associés et du magazine culte Métal Hurlant. Passion At A Distance nous transporte dans l’espace et dans une odyssée sonore qui fait référence aux plus grands. Bel album.
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