LILLE sauvage

 

Des albums de funk comme celui-ci, il ne s’en fait pas tous les jours, loin de là. « Headshakers » porte bien son nom, pour sûr.

Oui, les têtes bougent à l’écoute de cet album et pas que les têtes d’ailleurs. Et si « headshakers » vous rappelle « headhunters », c’est normal. Le groupe s’est inspiré d’Herbie Hancock et de son furieux groupe jazz-funk pour son baptême.

Avec Fred Wesley et Russel Gunn (actuel trompettiste de Marcus Miller), toutes les chances sont mises de côté pour que le groove soit à son maximum. Il l’est. Mais ces prestigieux invités n’expliquent pas à eux seuls la réussite de l’album qui lui aussi porte bien son nom : « Architects Of Funk ». Les membres de « Headshakers », nourris à James Brown, Maceo Parker et autre Parliament / Funkadelic sont de sacrés musiciens qui ont bien appris leurs leçons. La section rythmique bass / batterie est terrifiante. La section de cuivres également. Quant au batteur, c’est un grand malade, aussi atteint que le guitariste.

Au milieu de ses musiciens, une voix aussi à l’aise pour le rap que pour le chant. Celle de « Dreo » présente sur deux titres (Cutry Dance Party, I Want You Back). Sa version du « I Want You Back » des Jackson 5 est aussi surprenante que renversante. Une voix soul, black, sensuelle, chaude mais la voix d’une chanteuse…blanche : surprise !
À suivre.

the Headshakers « Architects Of Funk » (2019)** Acheter

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