Grande dame de la « soul music » puis de la « pop », femme d’affaires avisée, Diana Ross a marqué son temps.
Elle débute dans les années 1960 comme chanteuse principale des « Supremes ». Avec ses amies Mary Wilson, Florence Ballard et Barbara Martin, elle avait débuté au sein des « Primettes » en 1959. Le nom de leur quartet devient « Supremes » lors de la signature avec le label « Motown » de Berry Gordy en 1960. L’année suivante, Barbara Martin s’en va et le trio continue, vite rebaptisé « Diana Ross and the supremes » (1967). En huit ans, Le trio place 12 chansons sur le podium des ventes. Après l’enregistrement de la chanson « Someday We’ll Be Together » (N°1 en 1969), Diana Ross décide d’une carrière solo.
« Motown » la met entre les mains de Nickolas Ashford et Valerie Simpson, duo star de la production. Le couple lui offre la chansons « Ain’t No Mountain High Enough » (N°1 en 1970). Cette période marque également ses débuts au cinéma. Elle joue dans un film consacré à Billie Holiday intitulé « Lady Sings The Blues » (1972). La B.O. sera N°1 des ventes et elle est nominée pour un « Academy Award ».
Les années 1970 seront les siennes. Son album « Touch Me In The Morning » de 1973 se classe dans le top 10. Elle enchaine avec un album duo enregistré avec Marvin Gaye, le « Marvin & Diana » qui contient trois grands classiques. Le plus connu étant probablement « You Are Everything ». L’album se vendra pendant des décennies. Un classique.
A cette époque, elle jouit déjà d’une belle carrière. Diana Ross est mondialement connue et admirée par la jeunesse noire américaine. Impossible donc de deviner que le choc de sa carrière, le point culminant, est devant. En effet, en 1980 elle travaille avec le guitariste Nile Rodgers et le bassiste Bernard Edwards, les magiciens du groupe « Chic », véritables faiseurs de hits mondiaux. Ça ne loupe pas. « Upside Down » et « I’m Coming Out » sont sur toutes les radios, dans toutes les fêtes et il en sera ainsi les décennies suivantes. 40 ans plus tard, ces deux chansons sont toujours très populaires, indémodables.
En 1982, son album « Silk Electric » se vendra grâce à la chanson « Muscles » écrite et produite par Michael Jackson. Mais le niveau des ventes chute fortement.
En 1989, elle revient chez Berry Gordy (Motown) mais il est trop tard. Désormais, le style Teddy Riley et le hip-hop dominent tout. Diana ross fait partie du décors pour la jeunesse des années 1990. A partir de cette décennie, compilations et rééditions assureront la continuité de sa carrière. Elle investit dans les cosmétiques et autres produits de beauté pour noirs américains.
En 2007, B.E.T. (« Black Entertainment Television », chaine télé dédiée à la culture noire) lui remet un prix pour l’ensemble de sa carrière. Prix amplement mérité après une carrière de 40 années dont 20 très populaires qui laissent quelques classiques intemporels.
Discographie Selective
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