DRUM & BASS

love-dnb Basé pour sa très grande majorité en Angleterre, le courant « Drum & Bass » (également connu sous l’appellation « Jungle ») est une forme de techno « hardcore » qui a émergé au début des années 1990.

D’un point de vu rythmique, la « Drum & Bass » est la forme la plus complexe de tout les courants techno, s’appuyant sur des rythmes multiples ou « polyrhythms » extrêmement rapides ainsi que sur des breakbeats. En règle générale, la « drum & bass » est entièrement instrumentale. C’est vraiment la forme la plus dure de la culture techno, parfois composée uniquement de rythmes rapides et de bass lourdes. Comme son nom l’indique, la « jungle » a davantage d’influences reggae, dub et R&B que les autres courants electroniques. Voilà pourquoi de nombreux critiques ont vite attribué la jungle aux musiciens et DJ noirs. Il n’en est rien.

A l’origine, la « drum & bass » s’adresse à un public techno très restreint. Rapidement, les succès de Goldie (avec son « Timeless » de 1995) et de Roni Size (avec son « New Form ») laissent penser que le public pourrait s’élargir rapidement. De nombreux artistes s’engouffrent dans la brèche ouverte par les deux précurseurs. Les influences deviennent multiples et la « drum & bass » de base fusionne avec le jazz (4 Hero, Herbie Hancock), avec des musiques de films, de l’ambiance et du trip-hop. Des stars comme David Bowie l’utiliseront également (Earthling, 1997).

Nookie, Adam F, Shogun, State Logic, Squarepusher, Photek, Amon Tobin et d’autres font vivre la « drum & bass » de belle façon jusqu’au début des années 2000. Ensuite, ce courant éphémère retournera dans les mains des fans de base.

 

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