Rick JAMES

 Auteur, compositeur, producteur et musicien, Rick James a marqué le funk des années 1980.

A la fin des années 1970, alors que l’on croit assister à la mort du label « Motown », James Ambrose Johnson Jr (son vrai nom) s’est imposé comme son sauveur avec des hits funk qui ont rajeuni l’image de la maison de Detroit. Et il en sera ainsi jusqu’au milieu des années 1980.

Rick James avait déjà été chez « Motown » et sa carrière est intimement liée à cette écurie.

Il a grandi à Buffalo et jeune homme, il signe dans la marine américaine. Grâce à cet engagement, il arrive à Toronto. Dans cette ville, il monte un groupe de musique avec Neil Young, Bruce Palmer (futurs membres de Buffalo Springfield) et Goldy McJohn (plus tard membre de Steppenwolf). Sous le nom « Mynah Birds », ils signent avec « Motown » et enregistrent un album qui ne verra jamais le jour. C’est le premier contact de Rick James avec Motown. En 1969, il sera de retour dans l’écurie dans le rôle du compositeur maison mais ses chansons pour « Bobby Taylor and the vancouvers » auront un succès très limité.

Ensuite, Rick James tourne avec de nombreux groupes, souvent comme bassiste. Avec « White Gane », il enregistre un album pour MGM en 1972. Personne n’en entend parler. En 1974, il enregistre en solo la chanson « My Mama » chez « A&M » : Personne n’en entend parler. Puis il revient comme auteur / compositeur / producteur dans la maison de Berry Gordy. Son premier single intitulé « You And I » sort en 1978 avec un succès immédiat dans la communauté noire branchée R&B. La même année, il enregistre « Mary Jane » (chanson en faveur de la marijuana) et « Come Get It ! », deux disques d’or dont le succès sera constant les années suivantes. L’album « Bustin’ Out Of L Seven » de 1979 sera une réussite mais loin du succès qu’il va connaître en 1981.

Cette année là, son album « Street Songs » est commercialisé avec deux titres majeurs : « Give It To Me Baby » et « Super Freak ». A ce moment précis, Rick James est un personnage incontournable capable de signer des hits internationaux. Le label « Motown » se frotte les mains.

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Ensuite, il se concentre davantage sur la carrière des « Temptations ». Il est à l’origine de leur reformation en 1982 avec la chanson « Standing On The Top ». Il produit également Teena Marie et surtout les Mary Jane Girls. La même année, il signe l’album « Throwin’ Down » dont le single « Dance Wit’ Me » est un succès. Rick James est très prolifique et rien ne semble l’arrêter.

En 1983, c’est sa chanson « Cold Blooded » qui est N°1 des ventes R&B. Son duo « Ebony Eyes » enregistré avec Smokey Robinson, légende du label « Motown » a également un succès considérable. Un an plus tard, « Motown » distribue une compilation avec l’inédit « 17 », encore un énorme succès dans les classements R&B et dans la rue.

1985 est la dernière année Rick James. En plus de son album « Glow » et de sa chanson « Can’t Stop » utilisée dans la B.O. Du film « Le Flic De Beverly Hills », il produit un album pour Eddie Murphy et une chanson pour Val Young (Seduction). Là s’arrête la période Rick James. Les ventes chutent dangereusement et « Motown » se sépare de lui. Son arrivée chez « Reprise », alors label « Warner », se traduit par l’album « Wonderful » en 1988. Rick James tente de rester connecté à la rue avec « Loosey’s Rap », duo signé avec la rappeuse Roxanne Shante, alors star du genre. Rick James se « crashe » une fois de trop. En pleine période dominée par la montée du hip-hop et de la new-jack Swing, son funk ne fait plus recette.

 Mais le rap lui assure une dernière fois un succès planétaire. En 1990, le rapper MC Hammer se classe dans le monde entier avec « U Can’t Touch This », rap construit sur l’instrumental de sa chanson « Super Freak », hit de l’année 1981. Cette opportunité aurait pu mener à son retour sur le devant de la scène mais Rick James est embourbé dans des soucis avec la drogue, entre autres. Désormais, il sera plus souvent en prison ou dans un tribunal que dans un studio d’enregistrement. Dernière tentative de retour en 1997 avec « Urban Rapsody. » Il décède le 6 août 2004 dans sa maison de Los Angeles, officiellement d’une crise cardiaque…

Discographie

 Come Get It ! (1978, Gordy)*** Acheter

 Fire It Up (1979, Motown)** Acheter

 Bustin’ Out L Seven (1979, Motown)*** Acheter

 Garden Of Love (1980, Motown)** Acheter

 Street Songs (1981, Motown)*** Acheter

 Throwin’ Down (1982, Motown)** Acheter

 Cold Blooded (1983, Gordy)* Acheter

 Glow (1985, Motown)* Acheter

 The Flag (1986, Motown)* Acheter

 Wonderful (1988, Collectables)* Acheter

 Urban Rapsody (1997, Private I )**

 United We Funk (1999, Rhino)***

Productions à retenir

 Teena Marie Irons In The Fire (1980, Motown)*** Acheter

 Mary Jane Girls Mary Jane Girls (1983, Motown)** Acheter

 Val Young Seduction (1985, Motown)** Acheter

 Eddie Murphy How Could It Be (1985, CBS / Sony)** Acheter

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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