LEMAR

lemar Avant de signer un contrat avec une maison de disques, Lemar a travaillé dur pendant huit longues années. Ensuite, BMG accepte de lui faire confiance pour un single, « Got Me Saying (Ooh) ». 

Lemar Obika, que l’on prend souvent pour un américain, est anglais. Il est né en avril 1978 dans un quartier multi-racial de Tottenham. Il commence des études en pharmacie, selon le souhait de ses parents (comme beaucoup !) mais très vite, sa passion pour la musique prend le dessus. La journée, il travaille comme gestionnaire de comptes dans une banque, le soir il chante du R&B dans des clubs londoniens.

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Lorsque l’opportunité de participer à l’émission TV « Fame Academy » se présente, il hésite parce qu’il veut chanter de la soul et pas de la pop. Mais il rejoint quand même ce qui est en Angleterre l’émission à la plus forte audience. La chanteuse Beverly Knight, star des années 1990, le remarque et l’invite à se produire « live » avec elle. Beau tremplin ! Il signe avec Sony et place six chansons dans le « top ten » anglais. Il remporte également deux « brit awards » (l’équivalent des « Grammy » américains ou des « victoires de la musique » en France).

En 2008, pour son quatrième album studio, il s’offre les services de Soulshock & Karlin, producteurs talentueux qui ont oeuvré avec Beyonce, de Salaam Remi (producteur pour Britney Spears) et de Jim Jonsin (Nelly).

En cinq albums, Lemar a imposé une image de chanteur R&B et soul. Il est constamment entre une soul traditionnelle de qualité et un R&B urbain moderne.

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Avec « The Letter », à sortir le 9 octobre, il suit la même méthode mais avec une classe et une sensualité jamais atteintes avant.

Avec Larry Klein, producteur, il insiste cette fois sur un côté retro, sur des sonorités très « old school ». Il y a également de nombreuses reprises, peut être un peu trop d’ailleurs. Mais certaines sont somptueuses comme ce « Crazy Love » de Van Morrison (déjà brillamment repris par Brian McKnight en 1995) ou le « Love Songs » d’Elton John. Mais la plus belle réussite de cet album, le titre qui transcende l’ensemble, magistral, est une composition originale. Il s’agît de « Never Be Another You » où Lamar ne peut pas se cacher. Ici, juste piano et voix tout en justesse et en émotion : Irrésistible.

Et la qualité de la production est là ! Il faut dire que Lemar a enregistré au « Eastwest studios » (Sinatra et Marvin Gaye y ont enregistré quelques classiques) avec Vinnie Colaiuta (batteur de Zappa, Sting et Jeff Beck), Jerry Hey (bras droit de Quincy Jones) et le trio féminin « the Waters » (entendue sur « Thriller » de Jackson ou sur « 21 » d’Adele)…

« The Letter » s’inscrit dans la voie ouverte par Al Green et Sam Cooke et suivit récemment par Leon Bridges.

Une soul pure, authentique, touchante.

The Letter (2015, PIAS)***

Sortie: 09/10/15

Genre : Soul

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