KEITH LEBLANC

Keith Leblanc est sur de nombreux enregistrements, historiques à plus d’un titre. Quand les rappers du label « Sugarhill » avaient des musiciens acoustiques avec eux, le batteur c’était lui.

Donc, quand vous écoutez les précurseurs du rap qu’ils se nomment « Grandmaster Flash & the furious 5″, Sugarhill Gang, « The Sequence » ou encore Angie Stone, la rythmique, c’est Keith Leblanc.

Bien sûr, il est connu pour ses innombrables sessions studios pour d’autres mais Keith Leblanc a également signé des albums solo ainsi que de nombreuses productions. Il était là à cette période auréolée pour beaucoup, lorsque le rap est passé d’un courant local à une industrie.

Il avait commencé la batterie dès l’âge de quatre ans. À l’été 1979, il rencontre Doug Wimbish et Skip McDonald. Ce trio deviendra le légendaire groupe maison du label « Sugar Hill » de Sylvia Robinson. « It’s Nasty », « White Lines », « That’s The Joint », « Funk You Up »…Autant de hits internationaux dont ils sont les musiciens.

Avec l’explosion du rap au début des années 1980, il sort des titres sous son nom sur « Tommy Boy » dont le fameux « No Sell Out ». Il innove en mélangeant les rythmes de la DMX avec ses propres sons de batterie. Il travaille avec Afrika Bambaataa et James Brown ainsi que sur de nombreuses productions du label « Tommy Boy » de Tom Silverman. Bref ! Il a été membre des deux labels historiques dans l’histoire de la culture hip-hop. En 1985, sur le projet « United Artists Against Apartheid » qui réunissait toutes les stars de la musique urbaine de l’époque, le batteur, c’était encore lui. A cette époque, il devient un proche du producteur d’Arthur Baker. Une amitié indéfectible. Le célèbre producteur fera appel à lui sur chacun de ses projets.

Ensuite, il s’installe à Londres pour travailler avec Adrian Sherwood, producteur et spécialiste du mix. Ensemble, ils créent le son funk du groupe « Tackhead ». Son album solo « Major Malfunction » n’aura pas un grand succès commercial mais il aura un impact énorme sur une génération de musiciens. Enregistré en 1986 en réaction au drame de la navette spatiale « Challenger », l’œuvre met en place les bases d’un tout nouveau son pour toute l’industrie musicale.

En plus de son travail pour le label « On-U Sound », il sort 25 cd bourrés d’échantillons de batterie et d’effets plus des albums solo sur son label « Blanc Records ». Tout ce parcours le fera connaitre d’artistes plus exposés. Logiquement, Living Color, Peter Gabriel, The Cure, Ministry, Nine Inch Nails, Trevor Horn, Seal (« crazy »), R.E.M., Annie Lennox, Robert Palmer, les Rolling Stones, ABC, Depeche Mode, Tina Turner (« wildest dreams »), Brooklyn Funk Essentials (sur « blow your brains out », avec Maceo au sax), Placebo et d’autres lui demanderont d’assurer la batterie. Voilà ! Voilà !

Discographie 

son site

 

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.