Nicolas Leroux est insaisissable. Qui ?…Nicolas Leroux !…Qui ?
Ok ! Nicolas Leroux est une voix, une vraie voix, pure, techniquement excellente avec enormement d’émotions et une vraie personnalité. Ici, nous l’avions découvert sur l’album « Metrophone » de Wise, bien avant de connaître « Overhead », groupe dont il est le batteur, le leader et la voix. A l’écoute de l’album de Wise, nous sommes saisis par son timbre et l’ambiance qu’il est capable de créer sur un titre. En explorant davantage, nous découvrons Overhead, un choc !
L’homme est insaisissable parce qu’inclassable. Ses sources d’inspirations vont de « the cure » à Prince en passant par Brian Eno et les Beatles ! Vous avez dit eclectique ? Très différent de la plupart des artistes que nous avons rencontré et qui sont souvent facilement identifiables à un genre, une tribu, un style. Citons ici Maceo Parker ou Tony Allen. Eux, on le sait, n’écoutent ni The Cure, ni aucun autre style que le leur. Ils le disent, pas moi. Nicolas Leroux, c’est tout l’inverse et ça s’entend dans ses choix artistiques puisqu’il passe de Wise à Alexandre Varlet, Overhead et Landscape. L’artiste semble en quête d’absolu, de perfection. Il semble aussi loin du systeme, ne cherchant pas absolument le gain, en tout cas pas n’importe comment : Rare ! Non, vraiment, l’artiste est à part et mieux qu’une bio, c’est la musique qui parle pour lui. Beau voyage.
Avec Wise en 2006 sur le titre « Home Sweet Home«
Avec Landscape en 2011 sur le titre « The Great Escape«
Et sur « Free Again »
Sur cet album, deux titres d’une beauté à couper le souffle : The Great Escape » et « Free Again ». Des bass claviers qui rappelleront le travail du groupe AIR, des phrasés de piano hallucinants, entêtants, des montées en puissance dans la structure des titres et une voix tout aussi envoutante : Sublime !