Pour cet album, Electrophazz a mis l’accent sur la qualité de la production, nettement supérieure. Sur l’ensemble, il y a un travail remarquable des batteries et des cuivres et le rap prend plus de place.Sortie le 24/02
Electrophazz joue du funk -souvent très 80’s- et du rap, surtout en mode G-funk « à la Snoop » (flagrant sur « Color The World »). Les ambiances sont parfois mystérieuses, comme sur « Flying High ». Là vous penserez forcément à un autre electro, « Deluxe » celui-là, dans la période avec la chanteuse Crystal. La phase est plus sensuelle sur « The Monster » avec une bass quand même très groove et une bonne dose de rock sans oublier le rap, en dialogue avec la chanteuse. Vient « Stronger » et un piano aussi sensuel que le saxophone. « Love Is My Choice » et direction un jazz plus classique avec une ambiance feutrée, intimiste, titre oblige !
Le top de l’album, à mon avis, est « Carry Me Home » avec des claviers en nappe qui remplissent tout l’espace, un piano en placement, une batterie aérienne et finalement une ambiance à la « Jam & Lewis » dans les années 80. La partie rap n’était peut être pas indispensable…
Retour au funk 80 « à la The Time » sur « Data Flow ». Et puis il y a « l’art et la manière » : Envolée romantique, voix craquante, piano pénétrant, sax sexy et une chaleur à son maximum pour clore un superbe album. Bravo !
Electrophazz « Electric City » (2017)*** Pour les connaitre un peu plus : Ici.